Il existe près de 2000 campings communaux en France, plus de la moitié d'entre eux sont 2 étoiles, et seulement 20 % sont 3 étoiles, hors classement, la fréquentation et les retombées économiques sont souvent dans le rouge pour les communes, mais ces campings n'ont-ils pas du potentiel ? Pourtant, tous ces deux ont confirmé l'impact sur les villages et les commerces, mais dans un contexte de normalisation des finances publiques, la faiblesse des moyens d'investissement et d'action nuit à l'avenir de ces campings, dont les performances pourraient se dégrader.
La gérance d’un camping municipal
Ce système est de plus en plus courant. La dissemblance avec les campings privés demeure dans la forme de la convention, qui prend généralement la forme d'une délégation de service public régie par le Code Collectif Territorial. Fondamentalement, rien n'a changé et la ville a abandonné les activités de camping en échange d'une redevance. Ce qui différencie de tels contrats, c'est leur durée. Deux situations existent : un contrat de cession auquel le gestionnaire est responsable de l'investissement et des travaux, la commune signe donc un contrat de 18 à 20 ans pour lui permettre d'amortir son investissement. La municipalité a également réduit le montant des redevances afin que l'investissement puisse être rentable pour le gestionnaire à long terme. Il y a aussi le contrat de bail. Dans ce cas, la commune est responsable de ces travaux, la durée moyenne de construction est de 10 ans.
La délégation de service public
Cela permet aux communes de ne plus avoir à gérer les campements communaux lors de la perception des redevances. C'est une méthode pratique pour les mairies, qui n'ont pas la capacité et le travailleur pour garantir le bon fonctionnement de ces campings. Dans le temps, la permission doit être limitée. Si le gestionnaire est responsable de l'investissement, le contrat se poursuivra pendant la durée d'amortissement estimée du projet. Si la commune est responsable de l'investissement, la période d'autorisation doit permettre au gestionnaire d'augmenter la rentabilité de l'établissement. Toutes les activités et services fournis aux clients doivent être notés dans la délégation de service public.
L’affermage ou la concession
Il existe une redevance pour la gestion d'un campement municipal, qui doit être partagée entre l'exploitant et la municipalité. Il existe deux types de baux, les communes sont responsables des gros travaux et des gros investissements. En retour, les managers doivent payer des honoraires élevés pour couvrir ces coûts, la franchise met tout le travail sur le manager. En contrepartie, les redevances sont faibles et la durée du contrat doit permettre l'amortissement de l'investissement. Le gestionnaire est donc payé par les profits liés à ses activités hôtelières de plein air.